Son de la dernière guitare Stradivarius et du plus vieux piano du monde ; La nébuleuse d’Orion ; Queue de dinosaure à plumes ; Robot humanoïde & plus …


infos insolites et anecdotes étonnantes
 

Le son de la dernière guitare Stradivarius encore en fonctionnement et du plus vieux piano du monde, le piano Cristofori de 1720.

 
– Conçue par le maître luthier Antonio Stradivari, cette guitare Stradivarius appelée « Sabionari » est encore plus rare que les légendaires violons dont il fut le créateur, sur 1000 instruments fabriqués, 960 furent des violons et seul un petit nombre de guitares furent crées dont une seule reste jouable aujourd’hui. Dans le clip ci-dessous, le guitariste de musique baroque Rolf Lislevand interprète la Tarantela de Santiago de Murcia sur une guitare restaurée dont le timbre sonore rappelle celui d’un autre instrument baroque : le clavecin.
 

 
– Avec le clavecin qui possède une forme semblable à celle d’un piano à queue, le musicien n’avait aucun contrôle sur le son et la qualité sonore, cette limite fut l’objet d’une série d’innovations pendant 400 ans afin d’améliorer la qualité musicale de cet instrument, mais le plus abouti fut un piano inventé vers 1700 par Bartolomeo Cristofori. Dans la vidéo ci-dessous, le pianiste Dongsok Shin-un joue sur un des rares modèles encore existant daté de 1720, un des premiers morceaux écrit pour cet instrument « piano-forte ».
 

 

 

Embarquement pour la nébuleuse d’Orion en time lapse.

 
la nébuleuse d'Orion
 
Dans cette vidéo en time lapse, Isidro Villo, professeur de physique en Espagne passionné d’astronomie et de photographie procède à un zoom optique au téléobjectif qui part d’un paysage de montagne de la Sierra Nevada en Andalousie jusqu’aux tourbillons rougeoyants du nuage interstellaire de gaz et de poussières de la nébuleuse d’Orion (cf. notice wikipédia) dans les profondeurs de l’espace à 1 344 années-lumière de la Terre. Pour réaliser ce méga zoom fascinant, il a utilisé un Canon 5D Mark II, un Canon 450D modifié, un zoom Sigma 50-500 mm APO, un multiplicateur EF 2x et la monture Meade LX80.
 

 

 

Queue de dinosaure à plumes conservée dans un morceau d’ambre.

 
Queue de dinosaure à plumes conservée dans un morceau d'ambre
 
Le premier fragment de queue de dinosaure connue, conservé dans un morceau d’ambre dans son état d’origine, a été découvert en Birmanie par le paléontologue Lida Xing, il date de la période du milieu du Crétacé voici environ 99 millions d’années. Le morceau d’ambre de couleur orangée contient un appendice de 20 cm avec 8 vertèbres recouvertes de plumes – et non de poils – bien conservées, qui ne provient pas d’un oiseau mais d’un jeune coelurosaur, groupe de dinosaures comprenant les tyrannosaures. Cette découverte extraordinaire constitue un témoignage unique sur la structure des plumes de dinosaures.
 
Queue de dinosaure à plumes conservée dans un morceau d'ambre
 
Queue de dinosaure à plumes conservée dans un morceau d'ambre
crédit images R.C. McKellar, Royal Saskatchewan Museum via National Geographic
 

 

Univers féérique miniature en papiers multicolores.

 
Univers féérique miniature en papiers multicolores
 
Le duo Zim & Zou est l’auteur d’une installation pour la vitrine d’un magasin Hermès à Dubaï dont chaque élément constitué de papier de toutes les couleurs, découpé et assemblé, semble extrait d’un conte fantastique pour enfant, aussi bigarré que féérique, puisant leurs formes dans l’imaginaire de la nature avec des personnages miniatures qui peuplent cet univers poétique et délicat.
 
Univers féérique miniature en papiers multicolores
 
Univers féérique miniature en papiers multicolores
 
Univers féérique miniature en papiers multicolores
crédit images Zim & Zou ~ zimandzou.fr
 

 

Un robot humanoïde contrôlé par le cerveau.

 
Ce qui fut longtemps un thème privilégié de la science-fiction est en passe de devenir une réalité grâce au laboratoire de sciences informatiques et d’intelligence artificielle du prestigieux MIT (Massachusetts Institute of Technology à Boston) qui développe un robot contrôlé par la pensée, un pas de géant dans l’interaction de l’homme et de la machine, et les extensions technologiques de l’humain.
 
Au moyen d’un électro-encéphalogramme qui enregistre les variations des signaux électriques émis par le cerveaux et ses neurones à partir de capteurs disposés sur le crâne, les chercheurs ont créé un système qui relaye l’activité cérébrale au robot humanoïde nommé Baxter, surtout lorsque que celui-ci commet une erreur dans la tâche qui lui a été assignées, afin qu’il puisse la corriger en temps réel, comme dans l’exercice de tri présenté dans la vidéo ci-dessous.