Premier scaphandre anthropomorphe de 1882 ; Sculptures de lumière ; Gouttes de pluie en slow motion


infos insolites et anecdotes étonnantes
 

Le premier scaphandre anthropomorphe de 1882 et autres modèles surprenants.

 
scaphandre rigide anthropomorphe de 1882
crédit image Myrabella via Wikimedia Commons
 
Le premier scaphandre anthropomorphe a été élaboré et breveté en 1882 par les frères Carmagnolle originaires de Marseille, cette combinaison submersible qui ressemble une armure articulée permet d’alimenter le plongeur en oxygène tout en maintenant une pression atmosphérique interne viable.
 
Il pouvait théoriquement être utilisé pour des plongées très profondes jusqu’à 700 mètres pendant plusieurs heures, en éliminant la majorité des dangers physiologiques associés à ce type de plongée, son occupant n’ayant pas besoin de décompresser lors de la remontée, en réalité ce scaphandre de 380 kg n’a jamais correctement fonctionné et ses articulations ne furent jamais entièrement étanches… Il est désormais exposé au Musée national de la Marine à Paris.
 
scaphandre rigide anthropomorphe de 1882
crédit image DR.
 
scaphandre rigide anthropomorphe de 1882
crédit image DR.
 
– Scaphandre de 1924 conçu par Chester E. Macduffee.
 
Scaphandre de 1924 conçu par Chester E. Macduffee.
 
– Scaphandre de 1922 fabriqué par la société Neufeldt & Kuhnke de Kiel en Allemagne.
 
Scaphandre de 1922 fabriqué par la société Neufeldt & Kuhnke de Kiel en Allemagne
Scaphandre de 1922 fabriqué par la société Neufeldt & Kuhnke de Kiel en Allemagne
 
– Modèle de 1931, équipé d’un téléphone et d’éclairages électriques pour des opérations de sauvetage à des profondeurs de plus de 60 mètres.
 
Scaphandre de 1931
 
– Modèle de 1925, conçu par l’ingénieur britannique Joseph Salim.
 
Scaphandre de 1925
 
– Scaphandre de 1911 conçu par Chester E. Macduffee, fabriqué en alliage d’aluminium pour un poids d’environ 250 kg, qui a pu atteindre une profondeur de 65 mètres en 1915.
 
Scaphandre de 1911 conçu par Chester E. Macduffee
 
– Le scaphandre Jim fut conçu en 1969 puis amélioré dans les années 70 par deux ingénieurs de la firme anglaise Underwater Marine Equipment Ltd, avec la caractéristique de maintenir une pression intérieure suffisante pour équilibrer les forces avec la pression extérieure associée à la plongée en eau très profonde, éliminant ainsi la majorité des dangers physiologiques que son occupant était susceptible de subir, aussi les phases de décompression n’étaient pas nécessaires lors du retour à la surface.
 
Il fut notamment utilisé en 1979 par la célèbre océanographe Sylvia Earle qui établit un record de profondeur sous-marine pour un humain en explorant le fond marin à 381 mètres sous la surface de l’océan Pacifique au large d’Hawaï, exploit technique et humain, et mission scientifique qui firent l’objet d’un article dans le magazine National Geographic en mai 1980.
 
scaphandre Jim Suit
crédit image (gauche) Popular Science, mai 1983.
 
Sylvia Earle en plongée en eau profonde avec le Jim Suit à Hawaï en 1979 et son portrait dans le prestigieux New Yorker.
 
Sylvia Earle, plongée avec le Jim Suit à Hawaï en 1979
crédit images (gauche) National Geographic | (droite) The New Yorker, 3 juillet 1989.
 
Sylvia Earle et le scaphandre Jim Suit
crédit image National Geographic
 

 

Sculptures lumineuses et photographies à longue pose de Vitor Schietti.

 
Photographies longue pose avec feu d'artifice par Vitor Schietti
 
Dans cette série justement intitulée « Impermanent Sculptures », l’artiste brésilien Vitor Schietti utilise un feu d’artifice pour créer des photographies à longue exposition qui ressemblent à des peintures lumineuses, mystérieuses et envoûtantes.
 
Certaines images sont réalisées en une seule exposition, d’autres sont composées par superposition de deux ou plusieurs photos pour obtenir le résultat final qui n’est pas retouché hormis quelques petits ajustements au niveau du contraste et de la couleur. Les tracés de lumière forment des sculptures abstraites et éphémères invisibles à l’oeil nu dans des environnements réels.
 
Photographies longue pose avec feu d'artifice par Vitor Schietti
 
Photographies longue pose avec feu d'artifice par Vitor Schietti
 
Photographies longue pose avec feu d'artifice par Vitor Schietti
crédit images Vitor Schietti ~ schiettifotografia.com | Facebook
 

 

 

Gouttes de pluie tombant sur une couche de sable en slow motion.

 
Goutte de pluie tombant sur une couche de sable en slow motion
 
L’American Physical Society a compilé un ensemble de vidéos en Super Slow Motion qui montrent la fascinante dynamique des fluides mise en oeuvre lorsqu’une goutte de pluie frappe une couche de sable ou plus exactement des billes de verre microscopiques qui reproduisent la texture du sable, et d’après les constatations des scientifiques, le cratère de l’impact observé dans ces expériences, qui diffère selon la vitesse des gouttes, est similaire par sa morphologie et l’énergie produite selon toute proportion gardée, à celui créé par l’impact d’un astéroïde.