Affaire du col Dyatlov ; Amphibien « rolling stone » ; Sauvée par le vent ; Animations expérimentales ; Amphipode coccinelle ; Peau élastique


infos insolites et anecdotes étonnantes
 

Affaire du col Dyatlov

 
– Décès mystérieux de 9 skieurs/randonneurs dans le nord de l’Oural. La tente telle qu’elle a été trouvée le 26 février 1959.
 
Affaire du col Dyatlov
crédit image Soviet investigators / Wikimedia
 
En 1959, les corps glacés de neuf personnes disparues quelques semaines auparavant lors d’une d’une expédition dans le nord de l’Oural furent retrouvés près de leur campement sur une montagne appelée Kholat Syakhl. Composée principalement d’étudiants et de diplômés de l’Institut polytechnique de l’Oural, l’équipe est partie le 27 janvier pour atteindre une autre montagne à environ 11 km. Après avoir été déroutés par une tempête de neige, ils ont dressé une tente sur le versant oriental de Kholat Syakhl le 2 février. Cette nuit-là, ils sont tous morts et personne ne sait précisément pourquoi et dans quelles circonstances.
 
La police et les enquêteurs militaires chargés de résoudre l’affaire ont été déconcertés par ce qu’ils ont trouvé. La tente des randonneurs avait été découpée, tranchée de l’intérieur et abandonnée à la hâte, leurs affaires étaient toujours à l’intérieur, mais pas les occupants.
 
Les enquêteurs ont trouvé des traces de pas dans la neige de huit ou neuf personnes qui ne portaient que des chaussettes, une seule chaussure ou étaient pieds nus, aucunes autres traces.
 
Les deux premiers corps, deux hommes, pieds nus et vêtus seulement de leurs sous-vêtements, ont été retrouvés au bord de la forêt, tout proches des restes d’un feu. Les trois corps suivants : le chef de l’expédition Igor Dyatlov, un autre homme et une femme, ont été trouvés entre le feu et la tente, suggérant qu’ils avaient essayé d’y retourner. Les autopsies ont conclu que tous les cinq étaient morts d’hypothermie, il n’y a peu eu d’affrontement entre eux.
 
Deux mois plus tard, les corps partiellement habillés des quatre autres membres de l’équipe ont été découverts dans un ravin forestier, non loin des deux premiers corps. Ils présentaient des traumatismes ou des blessures sous forme d’écrasement, et la langue de l’un d’eux avait été arrachée, dans les autres cas aucunes blessures n’avaient été constatées mais des tests effectués sur tous les corps et les vêtements ont révélées des petites traces de radiation.
 
Les enquêteurs ont conclu, de façon plutôt énigmatique, que les randonneurs étaient morts parce qu’ils avaient rencontré une « force naturelle qu’ils furent incapables d’affronter ». L’accès au site a été interdit au public pendant trois ans et les résultats de l’enquête ont été classés avec trop de questions laissées sans réponses.
 
Par exemple, on peut se demander pourquoi les randonneurs ont fui de manière précipitée la tente qui les protégeait du froid en y laissant leurs affaires, y compris les vêtements les plus chauds, pourquoi certains d’entre eux sont morts simplement d’hypothermie alors que d’autres ont montré des traumatismes divers, qui ou quoi a arraché la langue de l’une des victimes (la période entre l’évènement et la découverte des corps peut laisser supposer l’acte de prédation d’un ou plusieurs animaux), et pourquoi a-t-on trouvé des traces de radiation sur leurs vêtements ?
 
Comme souvent en de pareilles circonstances, les théories les plus farfelues sont apparues : des ovnis, un yéti … Aussi des témoins oculaires dans le nord de l’Oural auraient aperçu des « boules de feu » se déplaçant rapidement dans le ciel nocturne au moment de l’affaire du col Dyatlov, suggérant ainsi qu’il aurait pu s’agir de missiles soviétiques ou de fusées, une autre théorie versant dans le paranormal, prétend que les boules de feu, quoi qu’elles aient pu être, ont explosé ou émis un faisceau d’énergie non spécifié qui a directement causé la mort des randonneurs.
 
L’hypothèse des boules de feu a été proposée 31 ans après les faits par l’un des premiers enquêteurs de l’affaire, un ancien procureur nommé Lev Ivanov, mais cette théorie suppose que les observations rapportées correspondent à la date réelle de l’incident (2 février), hypothèse contestée par un alpiniste russe qui affirme n’avoir trouvé aucun rapport vérifiable attestant la présence d’objets volants non identifiés sur l’Oural à cette date.
 
Furent évoquées également des causes naturelles : avalanche ou attaque animale (une attaque humaine fut exclue par les enquêteurs faute de preuves) qui n’expliquent cependant pas la présence de radiation sur les vêtements. Malgré la déclassification et la publication des dossiers dans les années qui ont suivi dont le contenu a finalement été publié sur Internet, les documents originaux ont peu contribué à résoudre les questions restées en suspens, l’affaire du col de Dyatlov reste un mystère non résolu.
 

 

L’oreophtynella nigra, amphibien « rolling stone ».

 
oreophtynella nigra
crédit image Gérard Vigo / Wikimedia | Paulo Fassina / Wikimedia
 
L’oreophrynella nigra est un amphibien endémique de l’État de Bolívar au Venezuela dont les mâles mesurent de 16,5 à 23,5 mm et les femelles de 20,4 à 30,0 mm. Dans cette vidéo, pour échapper à un prédateur, en l’occurrence une tarentule, il se jette d’une falaise qu’il dégringole en rebondissant comme une pierre, il est si petit et pèse si peu qu’il ne se blesse pas.
 

 

 

Elvita Adams, sauvée par le vent après s’être jetée du haut de l’Empire State Building.

 
Elvita Adams
crédit image DR.
 
Le 2 décembre 1979, Elvita Adams alors âgée de 29 ans et vivant dans le Bronx, décida de se suicider, elle souffrait de dépression sévère et était sur le point d’être expulsée de son logement. Elle se rendit à l’observatoire du 86ème étage de l’Empire State Building, escalada la clôture de 2 mètres et ses pointes d’acier puis sauta à une hauteur de 320 mètres vers une mort certaine, mais un vent très fort la repoussa vers le bâtiment et elle atterrit sur un rebord un étage plus bas. Elle se fractura la hanche et fut rapidement mise à l’abri par un agent de sécurité. Elvita Adams a miraculeusement survécu à sa tentative de suicide.
 

 

Animations expérimentales de Norman McLaren.

 
Norman McLaren
crédit image Jack Long/National Film Board of Canada / Wikimedia
 
Norman McLaren, né en 1914 en Écosse et mort en 1987 à Montréal au Canada, était un réalisateur canadien d’origine britannique, pionnier de l’animation et du cinéma avec une sensibilité synesthésique : la musique produit dans son esprit un flot d’images et de couleurs, et les images produisent du son. Son oeuvre constituée de films d’animation et de court-métrages est considérable, riche et variée, elle est inscrite au Registre international « Mémoire du monde » de l’UNESCO, il a expérimenté de nombreuses techniques d’animation et de production d’images qui confèrent à ses oeuvres des styles très particuliers, notamment le grattage de pellicule, la peinture sur la pellicule, il a également dessiné directement la piste sonore optique de ses films.
 
Norman McLaren
crédit image National Film Board of Canada
 

 

 

 

 

 

 

 

L’amphipode coccinelle.

 
Amphipode coccinelle
crédit image via bmbloks / pinterest
 
Cette mini créature marine à l’apparence extraterrestre est une petite crevette du Pacifique sud.
 

 

L’homme à la peau la plus élastique du monde.

 
L'homme à la peau la plus élastique du monde
crédit image Guinness World Records / Twitter
 
Le britanique Garry Turner est capable d’étirer sa peau en raison d’une maladie génétique rare caractérisée par une anomalie du tissu conjonctif, appelée syndrome d’Ehlers-Danlos, le collagène qui renforce la peau et détermine son élasticité est de mauvaise qualité ou en quantité insuffisante, ce qui entraîne un relâchement de la peau et une hypermobilité articulaire.
 
L'homme à la peau la plus élastique du monde
crédit image guinnessworldrecords.com