Recettes volantes ; Bac à sable magique ; Bouquet de fleurs imprimé en 3D ; Périple de Jeanne Baret
Les recettes « volantes » de Nora Luther et Pavel Becker.
C’est dans leur studio à Berlin-Kreuzberg que la designer Nora Luther et le photographe Pavel Becker travaillent à quelques uns de leurs projets personnels, parmi ceux-ci « Recettes » est une suite d’images consacrées à l’un des plus grands plaisirs de l’existence où tous les ingrédients nécessaires à une recette sont montrés, non sur une liste, mais d’une manière inhabituelle : physiquement à mi-hauteur comme s’ils étaient en apesanteur, donnant un sentiment de ressemblance avec la disposition des informations sur une infographie. Quant à la cuisson et la préparation, libre à chacun(e) de laisser libre cours à son inspiration…
crédit images Nora Luther & Pavel Becker
Un bac à sable magique.
Un bac à sable numérique équipé d’une caméra Kinect 3D et d’un projecteur élaborant en temps réel une carte topographique avec les lignes de contours des zones de sable et une simulation de l’écoulement de l’eau : une merveille numérique.
Bouquet de fleurs imprimé en 3D.
Bouquet de fleurs d’une grande complexité imprimés en 3D, conçu par l’artiste et inventeur Joshua Harker. Cette incroyable sculpture florale bénéficie d’une nouvelle technologie d’impression 3D mise au point par Joshua Harker, prototype de logiciel qui pourrait inaugurer la prochaine génération dans le domaine de l’impression 3D.
crédit images Joshua Harker Site | Facebook | Kickstarter
Jeanne Baret, première femme à avoir fait le tour du monde, déguisée en homme.
– Jeanne Baret (1740-1807) et les navires du voyage autour du monde de Bougainville en escale à Tahiti.
crédit image Wikimedia | DR.
En 1769, une française nommée Jeanne Baret devint la première femme à avoir effectué le tour du monde. Trois ans plus tôt, alors âgée de 26 ans, la botaniste montait à bord de l’Étoile, l’un des deux navires du voyage autour du monde de Louis Antoine de Bougainville, comme assistante du naturaliste de l’expédition, son amant Philibert Commerson, en se déguisant en homme.
Lorsque Commerson fut invité à rejoindre l’expédition de Bougainville en 1765, avec l’autorisation de disposer d’un assistant rémunéré, le jeune couple fut confronté à une ordonnance royale qui interdisait la présence de femmes sur les navires de la marine française. Pour remédier à ce problème, Baret se présenta à l’embarquement séparément de son amant après avoir enveloppé sa poitrine de bandages de lin serrés, s’être habillée de vêtements masculins et, se faisant passer pour Jeanne Baret, elle offrit ses services de valet de chambre au botaniste. Commerson et Baret occupèrent la cabine du capitaine à la poupe de l’ Étoile, ce qui leur garantit une certaine intimité dans ce navire emportant 116 hommes d’équipage.
Pendant deux ans, et sans se faire repérer, elle travailla comme assistante de Philibert Commerson et ensemble ils classèrent des centaines d’espèces de plantes. Mais ce leurre ne pouvait perdurer indéfiniment : lors d’une escale à Tahiti, des habitants de l’île reconnurent la femme qui se dissimulait sous une apparence d’homme.
Bougainville décida donc de débarquer ce passager en situation illégale, Jeanne Baret et Philibert Commerson furent laissés à l’île Maurice qui était alors une colonie française, néanmoins les deux amants réussirent à poursuivre leur expédition jusqu’à ce que Philibert ne décède. Jeanne Baret travailla dans une petite taverne et finalement épousa un officier français qui l’aida à rentrer en France vers 1775, où elle décédée en 1807 à 67 ans. Une fleur nommée « Solanum baretiae » rend désormais hommage à la botaniste au long cours.
