40 ans d’effets spéciaux au cinéma ; Planche pyrotechnique pour ondes sonores ; Dispositif de calcul Inca & plus …
ILM fête 40 ans d’effets spéciaux au cinéma.
Cela fait 40 ans que George Lucas a créé sa société « Industrial Light & Magic » (ILM), initialement formée pour élaborer les effets spéciaux de sa mythique franchise Star Wars et qui a perduré sur plusieurs décennies en travaillant sur plus de 300 films comme Retour vers le futur, Jumanji, Jurassic Park, Casper, The Mask, The Avengers, et de nombreux autres films tout aussi célèbres, auxquels elle a fourni des créations visuelles parmi les plus extraordinaires de l’histoire du cinéma et pour lesquelles elle a remporté une quinzaine d’oscar. Un grand nombre d’entre elles sont compilées dans cette vidéo en une rétrospective où l’imagination et la technique repoussent les frontières de notre monde fini, pensable et rationnel.
Squelettes de personnages de dessins animés célèbres.
– Titi et Grosminet
Les personnages de dessins animés sont souvent des animaux anthropomorphisés avec une morphologie exagérée, une anatomie qui ne relève pas de la biologie réelle, fruit de l’imagination des artistes et dessinateurs, et c’est en cela qu’il peut être amusant d’en deviner le squelette, idée à laquelle s’est attelé l’artiste sud-coréen Lee Hyungkoo lors de l’exposition « Animatus » au Musée d’histoire naturelle de Bâle en Suisse, à l’été 2008.
En utilisant de la résine, des fils, des tiges en aluminium et de la peinture, Hyungkoo Lee a imaginé la structure du squelette de certains des personnages animés les plus célèbres en ajustant les traits imaginaires du personnage de fiction à l’anatomie réelle de l’animal de référence, et plutôt que de les dépeindre dans des représentations à la fixité scientifique destinée à l’étude, l’artiste les a représentés en action en leur insufflant le dynamisme habituel des dessins animés, pour un résultat impressionnant.
– Donald
– Bugs Bunny
– Bipbip et Coyote
– Tom et Jerry
– Riri, Fifi et Loulou
– Dingo
– Félix le Chat
crédit images Arario Gallery | Workinpana via Flickr
Visualiser des sons avec une planche pyrotechnique.
Cette planche pyrotechnique permet de matérialiser les ondes sonores en provenance d’une carte son à laquelle elle est connectée, les variations de pression dues aux ondes affectent le débit de gaz inflammable dans les 2500 trous d’échappement qui parsèment la planche et modifient donc la taille et la couleur des flammes.
Quipu, dispositif de calcul Inca particulièrement rare et curieux.
Le terme Quipu, ou khipu, provient du mot quechua «noeud», ce sont des artefacts composés de fils torsadés de coton ou occasionnellement de poils de lama. Les cordons sont disposés de telle sorte qu’il y ait une corde principale, appelée cordon primaire, d’où pendent plusieurs autres cordons. Sur les photos les Qhipu sont présentés avec le cordon primaire étiré horizontalement, de sorte que les autres cordes « filiales » s’étalent comme un rideau, une frange de fils parallèles, ou si le cordon primaire présente une courbe, les autres cordes rayonnent à partir de leurs points de fixation.
La plupart des Qhipus existants sont de la période Inca, environ 1400 – 1532 avant l’ère moderne, ils servaient à la collecte de données et à la tenue des dossiers, données de recensement, informations calendaires, organisation militaire… et pour envoyer des messages par coureur dans tout l’Empire Inca, ils pouvaient être transportés, enroulés en spirales autour du cordon primaire. Les cordons comportent des valeurs numériques codées dans un système décimal, valeurs indiquées par le type de noeud (il en existe trois) et leurs positions sur le cordon, chaque corde d’un Qhipu peut avoir un ou plusieurs noeud(s) – plus de détails sur le système de comptage cf. notice wikipédia. Malheureusement, la plupart de ces Quipus ont été détruits par les conquistadors espagnols au 16ème siècle, il en reste aujourd’hui environ 600 répartis dans les musées et collections privées du monde entier.
crédit images Peabody Museum, Harvard
