Grossesse en stop-motion ; Illustrations surréalistes ; Témoignage spectral dans l’affaire de Greenbrier ; Odontogriphus ; Autoportrait sanguin robotisé


infos insolites et anecdotes étonnantes
 

Grossesse filmée en stop-motion et time-lapse.

 

 
Lorsque le photographe Paul Aslop et son amie ont su qu’ils attendaient un bébé, il ont décidé de filmer la grossesse en stop-motion et time-lapse à partir d’images séquentielles prises sur toute la période de ladite grossesse avec pour résultat cette vidéo amusante et cartoonesque intitulée « Baby ».
 

 

Illustrations surréalistes et fictions étranges de Dmitry Maximox.

 
illustration de Dmitry Maximov
 
Illustrations surréalistes et photomontages déroutants, insolites et poétiques de Dmitry Maximov, un artiste basé à Moscou.
 
illustration de Dmitry Maximov
 
illustration de Dmitry Maximov
 
illustration de Dmitry Maximov
 
illustration de Dmitry Maximov
 
illustration de Dmitry Maximov
 
illustration de Dmitry Maximov
 
illustration de Dmitry Maximov
crédit images Dmitry Maximov
 

 

Témoignage spectral du Fantôme de Greenbrier.

 
Où il est question d’un cas judiciaire unique au cours duquel la parole d’un « fantôme » a aidé à résoudre un crime et condamner un meurtrier.
 
– (1) Zona Heaster Shue (la victime) et son mari Edward S. Shue – (2) Zona Heaster Shue – (3) Mary Jane Heaster, la mère de Zona – (4) la fermette du couple Shue où fut retrouvé le corps de Zona.
 
Fantôme de Greenbrier
crédit images DR. | Wikimedia | Wikimedia | Wikimedia
 
Le 23 janvier 1897, Zona Heaster Shue de Lewisburg, ville du comté de Greenbrier en Virginie-Occidentale, mariée depuis trois mois, fut retrouvée morte au bas de l’escalier menant au deuxième étage de la maison en rondins où elle vivait avec son futur mari. Son corps fut découvert par un jeune voisin qui faisait des petits travaux pour le couple. Après avoir découvert le cadavre, le jeune garçon courut jusqu’à chez lui pour avertir sa mère puis continua jusqu’à la forge où travaillait Edward S. Shue, le mari de Zona. Ce dernier s’est alors précipité à son domicile avant d’appeler le médecin, le Dr George W. Knapp, qui conclut après un bref examen, alors que Shue tenait la tête de Zona dans ses bras, à une mort naturelle par crise cardiaque.
 
Le corps fut préparé pour l’enterrement avec l’aide de Shue qui participa également à sa mise dans le cercueil en manipulant toujours la tête de la défunte. Il plaça également un drap plié d’un côté de sa tête et un vêtement de l’autre côté, sous le prétexte d’améliorer son confort et il noua une grande écharpe autour de son cou en expliquant avec émotion que c’était sa préférée.
 
La dépouille de Zona fut emmenée au domicile de sa mère, Mary Jane Heaster. Quand le cercueil fut ouvert, Shue demeura constamment proche de la tête de la défunte. Le jour suivant Zona fut inhumée dans un petit cimetière sur le sommet d’une colline et l’histoire aurait pu s’arrêter là.
 
Sauf qu’un mois après l’enterrement, la mère de la victime raconta à ses voisins que l’esprit de Zona lui était apparu quatre nuits de suite afin d’accuser le forgeron de sa mort qui fut violente, en expliquant que Shue avait été abusif et cruelle avec elle et l’avait frappé dans un accès de rage lui brisant le cou. La rumeur se répandit rapidement dans la ville que le mari était l’assassin de sa femme.
 
Mary Heaster et son beau-frère Johnson Heaster se rendirent chez le procureur de Lewisburg, John A. Preston qui, dans un premier temps, réfuta cette histoire de visions, mais après plusieurs heures d’interrogatoire de Mary Heaster conclut qu’il existait une base pour démarrer une enquête.
 
Le Dr Knapp fut consulté et celui-ci admit qu’il avait pu se tromper dans son diagnostic. Une enquête sur les antécédents de Shue révéla qu’il avait un passé judiciaire, ayant purgé une peine de prison, qu’il avait déjà été marié deux fois et que les deux épouses étaient mortes dans des circonstances étranges : l’une d’entre elles était censée avoir trouvé la mort en chutant d’une meule de foin tandis que l’autre femme aurait reçu une pierre sur la tête alors qu’elle aidait Shue à réparer une cheminée, elle devait placer des pierres dans un panier que Shue hissait sur le toit à l’aide d’une corde, sauf que le panier se serait soi-disant renversé.
 
Une exhumation du corps de la défunte fut ordonnée. Un journal local, le Greenbrier Independent, rapporta que Shue s’était vivement opposé à cette exhumation. Les conclusions de l’autopsie furent plutôt accablantes pour Shue, elle aboutit à la constatation que le cou avait été brisé et disloqué entre la première et la seconde vertèbre avec des marques de doigts sur la gorge et la trachée écrasée, résultats qui furent rendus publics ce qui créa un émoi dans la population.
 
Shue fut arrêté, accusé de meurtre et emmené à la prison de Lewisburg où il resta détenu jusqu’à son inculpation par un grand jury et son procès qui eut lieu le 22 juin 1897 à l’issue duquel le jury rendit un verdict de culpabilité après seulement une heure et dix minutes de délibération, Shue fut reconnu coupable du meurtre de sa troisième épouse en raison de preuves concrètes et non à cause du « témoignage d’un fantôme. » Condamné à perpétuité, il décéda en prison en mars 1900.
 

 

Odontogriphus, animal marin du Cambrien moyen.

 
Odontogriphus
crédit image via @JohnRMoffitt / Twitter
 
L’Odontogriphus (« énigme dentée ») est un animal qui vivait au Cambrien moyen, voici environ 505 millions d’années, d’une longueur d’environ 6 cm, cet animal mou au corps ovale et plat qui ressemble à une langue, rampait sur les fonds marins pour brouter grâce à sa bouche dentée.
 
Odontogriphus
crédit image Musée royal de l’Ontario
 
Odontogriphus
crédit image Martin R. Smith / Wikimedia
 

 

Autoportrait sanguin robotisé.

 
Autoportrait sanglant robotisé
crédit image capture Vimeo
 
Ted Lawson est un artiste basé à Brooklyn qui a réalisé un autoportrait nu grandeur nature au moyen d’une imprimante numérique programmée pour reproduire sa forme humaine, en lui fournissant son propre sang en guise d’encre par intraveineuse directement reliée à la machine.