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Meteor crater en Arizona ; Église de Tchesmé en Russie ; Mer bioluminescente au Japon ; Chêne d’Allouville


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Meteor crater en Arizona.

 
Meteor crater en Arizona
crédit image LarryBloom / Wikimedia
 
Le Meteor crater s’est formé il y a 50 000 ans lorsqu’une météorite est entrée dans l’atmosphère terrestre et s’est écrasée dans ce qui allait devenir l’Arizona, il est situé à environ 60 km à l’est de Flagstaff (cf. google map). Aucun humain ne vivait dans la région lorsque l’impact s’est produit. La météorite (on parle de météore avant l’impact) était petite en termes astronomiques avec 45,7 mètres de diamètre pour un poids de 300 à 400 million de tonnes mais son impact au sol a produit une explosion estimée à 10 millions de tonnes de TNT, en quelques secondes des millions de tonnes de roches représentant un volume estimé à 62.700.000 de mètres cube, ont été pulvérisées et projetées ce qui a creusé cet immense cratère en forme de bol d’1.2 km à 1.4 de diamètre et d’une profondeur de 190 mètres.
 
En raison de son jeune âge et du climat sec de la région, Meteor Crater est le cratère d’impact le mieux préservé de la Terre bien qu’il ait connu une certaine érosion depuis sa formation, il a perdu 6 mètres sur son pourtour surélevé et le fond s’est rempli de 60 à 76 mètres de gravats et de sable. Pendant très longtemps, peu de temps après l’impact, le cratère fut un lac, on trouve aujourd’hui une couche 27 mètres de dépôts lacustres au fond du cratère.
 
Meteor crater en Arizona
crédit image Tina S Photo / Flickr
 
Meteor crater en Arizona
crédit image mariordo59 / Flickr
 
Meteor crater en Arizona
crédit image James West / Flickr
 
– Fragments de 360 kg au Muséum de Paris et de 122 kg au Griffith Observatory à Los Angeles de la météorite Canyon Diablo dont l’impact au sol a formé le Crater Meteor, météorite de fer dont les fragments ont été recueillis à proximité du Canyon Diablo.
La plupart des astéroïdes qui s’écrasent sur Terre proviennent de la ceinture d’astéroïdes entre Mars et Jupiter où ils ont des orbites assez stables, cependant diverses interactions gravitationnelles peuvent les faire changer plus radicalement d’orbite, ceux qui passent à moins de 150 km de la terre subissent l’attraction terrestre, entent dans l’atmosphère et s’y déplacent de 30 à 60 km / seconde.
 
météorite Canyon Diablo
crédit images Père Igor / Wikimedia | Taty2007 / Wikimedia
 

 

 

Église de Tchesmé à Saint-Pétersbourg.

 
Église de Tchesmé
crédit image A.Savin / Wikimedia
 
Cet édifice curieux qui ressemble à une pâtisserie et dont les formes, les lignes et les couleurs pourraient correspondre à l’univers esthétique du cinéaste Wes Anderson est une église orthodoxe de style néogothique située près du palais de Tchesmé sur la route de Saint-Pétersbourg, construite en 1780 pour Catherine II de Russie.
 
Église de Tchesmé
crédit image Wikimedia
 
Église de Tchesmé
crédit image Januarius-zick / Wikimedia
 

Mer bioluminescente au Japon.

 
Mer bioluminescente au Japon
crédit image @jin_ishiiJK / Twitter
 
Cette mer bleue fluorescente observée sur le littoral de la ville de Kamakura au Japon est due au noctiluca scintillans, une micro algue bioluminescente et unicellulaire, phytoplancton sphérique de 0.15 à 2 millimètres de diamètre qui prolifère lors d’un réchauffement rapide de l’eau.
 
Mer bioluminescente au Japon
crédit image @jin_ishiiJK / Twitter
 

Le chêne d’Allouville et ses deux chapelles.

 
Chêne d'Allouville
crédit image Le ghola / Wikimedia
 
Le chêne d’ (cf. notice wikipédia) se trouve en France, dans le village d’Allouville-Bellefosse (cf. google map), haut de 18 m et 18 m et d’une circonférence de 15 mètres à 1 mètres du sol, il aurait entre 800 et 1200 ans, il s’agit du plus vieux chêne de France mais son autre particularité est d’abriter deux petites chapelles en son sein.
 
L’histoire commence vers 1696 lorsque le curé de la paroisse, après avoir glissé par une fissure une image de la Vierge et construit un clocher, fit de ce chêne creusé de l’intérieur avec le temps, un petit sanctuaire dédié à Notre-Dame de la Paix alors que la région était menacée par la guerre. Par la suite divers travaux d’aménagement, notamment au XIXème siècle, ont pourvu cet arbre d’un oratoire long de 1,75 mètres, large de 1,17 mètres, d’une hauteur de 2,28 mètres, parqueté et doté d’un autel de bois béni par l’archevêque de Rouen en 1854, ainsi que d’une cellule ermitale et un escalier extérieur avec balustrade. Le tronc fut recouvert d’un manteau d’écailles de bois.
 
Il aura connu quelques vicissitudes, il a failli être incendié lors de la Révolution française car il symbolisait la superstition, sauvé par le clerc du village en le rebaptisant Temple de la raison, fut foudroyé et gravement endommagé en 1912 mais globalement, au XXème siècle, l’arbre et ses aménagements auront fait l’objet d’entretien et de restaurations dans un souci de conservation et de consolidation au moyen notamment d’une structure métallique, il constitue désormais une attraction touristique.
 
Chêne d'Allouville
crédit image Le ghola / Wikimedia
 
Chêne d'Allouville
crédit image Le ghola / Wikimedia
 
Chêne d'Allouville
crédit image Ji-Elle / Wikimedia