Vague de brume dans le Grand Canyon ; Time-lapse kaléïdoscopique de grandes villes américaines ; Vieux bateau transformé en forêt flottante ; L’endroit le plus électrique du monde
Impressionnante vague de brume recouvre le Grand Canyon.
Une immense « coulée » de brume recouvre le Grand Canyon aux Etats-Unis (cf. notice wikipédia – google map), phénomène impressionnant et majestueux qui se produit deux fois par an et rarement avec un ciel clair comme c’est la cas dans les images et la vidéo ci-dessous, dû à la propagation de l’air froid en provenance du fond du canyon qui entre en contact avec l’air chaud du-dessus générant cette couche de nuages de basse altitude.
crédit images Maci MacPherson / Grand Canyon National Park via Flickr
– La vidéo en time lapse de Paul Lettieri :
– Superbe vidéo en time lapse par Skyglow Project du Grand Canyon envahi par les nuages :
– Vidéo timelapse du phénomène météorologique de la marée nuageuse (à voir directement sur Flickr) :
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Time-lapse kaléïdoscopique de plusieurs grandes villes américaines.
« Mirror City » est le titre d’une vidéo en time-lapse conçue par Michael Shainblum, qui déploie ses figures kaléidoscopiques à partir de la géométrie, du cadastre, de la skyline, des flux de circulation et d’information, des voies de communication et des éclairages urbains disposés et dédoublés en miroir, de grandes villes telles que Chicago, San Francisco, San Diego, Las Vegas et Los Angeles dont elle capte la pulsation hypnotisante.
Vieux bateau abandonné transformé en forêt flottante en Australie.
crédit image bruce-hood / flick
Homebush Bay à Sydney en Australie abrite les restes d’une zone de démolition de bateaux qui fut en activité vers le milieu du 20e siècle. Les embarcations arrivées en fin de vie étaient remorquées à Homebush Bay puis démontées afin de récupérer tous les composants en mesure d’être réutilisés ou vendus à la ferraille. Parmi ces navires, le SS Ayrfield, un mastodonte 1140 tonnes construit en 1911, qui servait à transporter des denrées alimentaires et fut également utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale en tant que navire de transport.
En 1972, il fut envoyé à Homebush Bay pour y être démantelé mais le destin en décida autrement : suite à la cessation des activités de ce chantier, le SS Ayrfield fut laissé tel quel à l’abandon pendant des décennies mais pas perdu pour tout le monde car il s’est progressivement transformé en une sorte d’arche colonisée par la végétation et des arbres qui lui donnent un aspect de mini forêt sur une île artificielle flottante pour le moins surprenante.
crédit image bruce-hood / flick
crédit image angeljim46 / flick
crédit image stephevaphoto / flick
Lac Maracaibo au Venezuela, l’endroit le plus électrique du monde.
crédit image Thechemicalengineer / Wikimedia
Le lac Maracaibo au Venezuela est inscrit dans le Livre Guinness des records pour « la plus grande concentration d’éclairs » avec 250 éclairs par kilomètre carré chaque année. Le phénomène météorologique connu sous le nom de Foudre de Catatumbo apparaît plus précisément au-dessus de l’embouchure du río Catatumbo lorsqu’il se jette dans le lac Maracaibo, avec des orages qui se produisent 140 à 160 nuits par an, les plus spectaculaires ont lieu au plus fort de la saison des pluies autour d’octobre, et durent une dizaine d’heures à chaque fois avec des éclairs puissants dont la fréquence peut atteindre 280 par heure.
Les scientifiques ont cherché les raisons qui font de cette région une zone de tempêtes particulièrement intenses depuis des décennies. Dans les années 1960, on pensait que les dépôts d’uranium dans le substrat rocheux attiraient davantage de foudre. Plus récemment, les scientifiques ont suggéré que la conductivité de l’air au-dessus du lac était stimulée par l’abondance de méthane provenant des champs pétrolifères à proximité. Aucune théorie n’a cependant été prouvée, pour l’instant ce phénomène est attribué à des caractéristiques topographiques : pentes des chaînes de montagnes, côtes incurvées, irrégularités susceptibles de générer des types de vents particuliers combinés à des phénomènes de réchauffement et de refroidissement, ce qui augmenteraient la probabilité d’orages.
crédit image Fernando Flores / Wikimedia
crédit image Fernando Flores / Wikimedia
