Curieux blocs de granit ; Dubaï vu en hauteur ; Ville égyptienne disparue sous la mer depuis plus de 1200 ans
Curieux blocs de granit dans une vallée en Australie.
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Cette collection de blocs de granit éparpillés dans une vallée peu profonde à 100 kilomètres au sud de Tennant Creek en Australie (cf. google map) est connue sous les noms de Devil’s Marbles ou Karlu Karlu par les autochtones dénommés Warumungu, ces rochers qui ressemblent à de grosses billes ont été formés voici plusieurs millions d’années après que les forces tectoniques aient provoqué un pliage de la couche terrestre amenant en surface ces blocs de granit issus d’une couche fracturée, rochers dont les formes ont été arrondies par l’érosion de l’eau et du vent et dont la taille varie de 50 cm jusqu’à 6 mètres de large.
La grande amplitude des températures entre le jour et la nuit dans cette région dilate et contracte la roche de manière répétée aboutissant à des fissurations qui parfois les divisent en leur milieu. Les Devil’s Marbles ont une grande importance pour les peuples autochtones pour qui il s’agit d’un site sacré faisant l’objet de plusieurs légendes.
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Paysages urbains de Dubaï vus en hauteur.
Dans son étonnante série de paysages urbains de Dubaï (cf. google map – notice wikipédia) le photographe Karim Nafatni capture à partir de sommets de gratte-ciels l’énergie des lumières de la ville dont il est résident, et offre l’occasion de contempler la complexité et la beauté intrinsèque de l’architecture urbaine moderne et de ses innovations.
plus d’images sur le site : knxposures.com
Une ville égyptienne disparue sous la mer Méditerranée depuis plus de 1200 ans.
Il y a 1200 ans, l’ancienne ville égyptienne d’Héraklion disparut sous la Méditerranée, les hypothèses évoquent des phénomènes géologiques tels que l’affaissement du sol de cette partie du bassin sud-est de la Méditerranée et l’élévation du niveau de la mer qui auraient contribué de manière significative à la submersion des terres, ou des causes cataclysmiques comme un tremblement de terre.
Fondée autour du 8ème siècle avant J.C. , bien avant la fondation d’Alexandrie en 331 avant J.C., les scientifiques considèrent qu’Héracleion constitua le port d’entrée en Egypte pour tous les navires en provenance du monde grec.
Avant sa découverte en 2000 par l’archéologue Franck Goddio et la IEASM (Institut européen pour l’archéologie sous-marine ) à 6,5 km au large des côtes et à 45 mètres de profondeur, dans une zone de recherche de 11 kms par 15 kms dans la partie ouest de la baie d’Aboukir (cf. Google map), il ne restait aucune trace de Thonis-Héraklion (la ville était connue des Grecs sous le nom de Thonis). Reléguée dans les limbes de l’histoire, il ne restait de ce port que son nom évoqué dans quelques textes classiques et sur des inscriptions rares trouvées (sur terre) par des archéologues.
Les archéologues ont trouvé sur ce site sous-marin : les restes de plus de 64 navires enfouis dans l’argile épaisse et le sable, des pièces d’or et des poids à base de bronze et de pierre, des statues géantes de 16 m² ainsi que des centaines de petites statues de dieux mineurs, des dalles de pierre avec des inscriptions de la Grèce antique et de l’Egypte ancienne, des dizaines de petits sarcophages en calcaire qui auraient contenu des animaux momifiés, plus de 700 ancres de navires, …
crédit images Franck Goddio | Hilti Foundation | Christoph Gerigk
